Nous définissons tout d'abord les différentes catégories de handicap
- Les handicaps "mentaux"
Le terme "handicap mental" est souvent dénoncé par certaines associations. On préfèrera ainsi distinguer :
Trois grands types de handicap physiques :
Puis nous lisons un message de Mme Sylvie Flattot, 1ère adjointe à mairie de Guichen, dont voici un extrait: "...Je suis profondément touchée et admirative devant la volonté , l'enthousiasme, la débrouillardise, la ténacité et la joie de vivre dont font preuve les personnes handicapées et leurs familles et ce malgré leurs difficultés quotidiennes en se heurtant aux modes de transport, aux déplacements "piétonniers", aux logements , aux emplois, aux loisirs ... rarement adaptés . Je veux les assurer de tout mon soutien et si besoin , me joindre à eux dans leurs projets ou idées. »
Le reste de cette chronique est ensuite consacré à l'histoire du handicap de l'antiquité, au moyen-âge jusqu'à notre époque contemporaine.
Vous pouvez suivre la suite de ce propos en écoutant le podcast de cette 2ème chronique dont le lien est ci-dessous.
. Enfin, nous vous rappelons que si vous souhaitez vous exprimer à l’antenne ou hors antenne, n’hésitez pas, vous pouvez nous contacter au 0299570620. Bernard et André.
- Les handicaps "mentaux"
Le terme "handicap mental" est souvent dénoncé par certaines associations. On préfèrera ainsi distinguer :
- Les déficiences intellectuelles : Autrefois appelées "arriération mentale" ou "débilité mentale", ces déficiences peuvent être appréciées par différents tests de Quotient Intellectuel (QI). Ainsi, les déficiences intellectuelles se définissent par un QI inférieur à 69. Elles toucheraient selon cette définition 1 à 3 % de la population avec une plus forte proportion d'hommes. Mais cet outil ne permet pas de distinguer des déficiences plus spécifiques de certaines fonctions cognitives : langage ou autres troubles spécifiques d'apprentissage (dyscalculie, dyspraxies...).
La déficience mentale peut s'installer d'emblée lors du développement psychique de l'enfant ou apparaître suite à une détérioration secondaire (épilepsie sévère, maladie mentale…). Les causes les plus fréquentes sont la trisomie 21 et le syndrome de l'X fragile. - Seuls 10 % sont atteints de déficiences intellectuelles sévères (QI<40). Les troubles du langage, l'hyperactivité, l'anxiété sociale et des conduites d'automutilation peuvent apparaître.
- Les déficiences psychiques : Ces troubles concernent principalement la vie relationnelle, la communication et le comportement. Autisme,schizophrénie, troubles obsessionnels compulsifs. sont autant de troubles à distinguer des déficiences intellectuelles, tant pour rendre compte spécifiquement du vécu des personnes que pour définir les soins et l'accompagnement spécifique dont elles doivent bénéficier. Mais les structures d'accueil restent insuffisamment nombreuses.
Trois grands types de handicap physiques :
- Les déficiences motrices (ou handicap moteur) : Selon les chiffres du ministère de la santé, 1,5 % de la population adulte est atteinte de troubles moteurs isolés. Si l'on considère le trouble moteur associé à d'autres déficiences, cette estimation atteint 4 %. Mais ce handicap moteur qui représente l'image collective même du handicap recouvre différentes réalités.
- Les lésions de la moelle épinière provoquent en fonction de leur localisation une paralysie des membres inférieurs ( paraplégie) ou des quatre membres (tétraplégie). Principalement dus à des accidents de la route, du sport ou du travail, ces handicaps touchent près de 30 000 personnes en France.
- L'infirmité motrice cérébrale résulte de lésions cérébrales intervenant avant ou autour de la naissance (le plus souvent un accident vasculaire cérébral). Ces handicaps touchent 3 enfants sur 5 000 naissances. L'atteinte motrice peut revêtir différents degrés de sévérité : de la tétraplégie à une marche difficile. Enfin, ce handicap moteur est rarement isolé et les troubles associés peuvent gêner les acquisitions scolaires.
- Les myopathies recouvrent différentes maladies neuromusculaires d'origine génétique : la myopathie de Duchenne, qui touche essentiellement les garçons (1 sur 3 500), la dystrophie myotonique de Steinert (5 personnes sur 100 000 autour de 25 ans) et de très nombreuses pathologies rares. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l'Association française contre les myopathies.
- Les handicaps sensoriels : Ces handicaps sont également très fréquents. Près d'un million et demi de personnes sont malvoyantes (dont 77 000 sont aveugles). Par ailleurs, les déficiences auditives moins visibles sont néanmoins très handicapantes. Trois millions et demi de personnes seraient ainsi malentendantes.
- Les déficiences viscérales et générales : Longtemps méconnu en tant que handicap, les conséquences d'un cancer ou d'une insuffisance cardiaque ou respiratoire (mucoviscidose) représentent également de graves déficiences.
Combinaisons de plusieurs handicap:
La distinction bien schématique entre handicap physique et mental ne permet pas de recouvrir tous les cas. Les handicaps ne sont pas toujours aussi bien différencié, ainsi plusieurs combinaisons de déficiences permettent une nouvelle classification :- Le polyhandicap correspond à l'association de déficiences motrice et intellectuelle sévères associées éventuellement à d'autres déficiences, et entraînant une restriction extrême de l'autonomie. La plupart de ces situations sont liés à des malformations et des maladies affectant le foetus et l'embryon, ainsi qu'une grande prématurité.
- Le plurihandicap ou multihandicap est défini par l'association de plusieurs déficiences ayant approximativement le même degré de gravité. Ces situations posent des problèmes de prise en charge, car les capacités intactes ne permettent pas toujours d'utiliser les moyens de compensations habituels. On pense ainsi à des sourds-aveugles ou des infirmes moteurs cérébraux sourds.
Puis nous lisons un message de Mme Sylvie Flattot, 1ère adjointe à mairie de Guichen, dont voici un extrait: "...Je suis profondément touchée et admirative devant la volonté , l'enthousiasme, la débrouillardise, la ténacité et la joie de vivre dont font preuve les personnes handicapées et leurs familles et ce malgré leurs difficultés quotidiennes en se heurtant aux modes de transport, aux déplacements "piétonniers", aux logements , aux emplois, aux loisirs ... rarement adaptés . Je veux les assurer de tout mon soutien et si besoin , me joindre à eux dans leurs projets ou idées. »
Le reste de cette chronique est ensuite consacré à l'histoire du handicap de l'antiquité, au moyen-âge jusqu'à notre époque contemporaine.
Vous pouvez suivre la suite de ce propos en écoutant le podcast de cette 2ème chronique dont le lien est ci-dessous.
. Enfin, nous vous rappelons que si vous souhaitez vous exprimer à l’antenne ou hors antenne, n’hésitez pas, vous pouvez nous contacter au 0299570620. Bernard et André.
