
Fin 2011, James Dunne apprend que son entreprise, Qosmos, était impliquée, avec la complicité des services de renseignements français, dans la fourniture de systèmes informatiques de surveillance de masse aux régimes syrien et libyen de Bachar el-Assad et Mouammar Kadhafi. Début 2012, il publie sur Frenchleaks des documents de l'entreprise classés "secret défense" mettant en cause Qosmos. Licencié pour "faute lourde", James Dunne s'est battu pendant plusieurs années pour obtenir l'annulation de ce licenciement. L'entreprise a été accusé par la Ligue des droits de l'Homme pour complicité de torture en Syrie. Elle est aujourd'hui sur le statut de "témoin assisté", mais n'a toujours pas été condamnée.
