

Mon lit s’appelle Certitude. Il est doux. Il est confortable. Il me rassure. Lorsque je suis fatigué, j’aime m’y reposer. Quand bien même je ne dors pas, il m’apporte le repos et la paix.
Il arrive que je ne ferme pas les yeux. Cependant, j’aime regarder le monde ainsi caché sous ma couette. Je regarde les choses qui s’agitent tandis que moi, je suis tranquillement allongé au chaud.
J’accueille parfois quelqu’un pour partager ma certitude. Néanmoins, je ne le permets que si nous sommes accordés sur la vision du monde. Alors, on le contemple ensemble, drapé dans un linge soyeux.
Il est très dur de sortir de mon lit. C’est un effort qui s’apparente le plus souvent à une forme de violence. Je ne m’en tire que lorsque je suis vraiment sûr de moi. Sinon, ce n’est pas la peine d’essayer.
Je m’y prélasse. Je m’y abandonne. Néanmoins, je ne m’y perds jamais trop. C’est un royaume que je connais par cœur. C’est bien ça qui me permet d’y être si bien.
Mon lit, c’est le confort de ma pensée. J’y dors du sommeil dogmatique qui n’est dérangé que par quelques doutes. Or, lorsqu’ils m’assaillent, je me retourne en enfouissant la tête dans l’oreiller.
Je me couche dans la certitude et j’aimerai y rester toute ma vie. Pourtant, il faut avouer que j’ai longtemps été fatigué de l’existence. Toutefois, depuis que je suis parvenu à m’éveiller, je ne supporte plus de m’y prélasser.
Mon lit s’appelle certitude. Cependant, la vie m’appelle. Je suis la curiosité.
Il arrive que je ne ferme pas les yeux. Cependant, j’aime regarder le monde ainsi caché sous ma couette. Je regarde les choses qui s’agitent tandis que moi, je suis tranquillement allongé au chaud.
J’accueille parfois quelqu’un pour partager ma certitude. Néanmoins, je ne le permets que si nous sommes accordés sur la vision du monde. Alors, on le contemple ensemble, drapé dans un linge soyeux.
Il est très dur de sortir de mon lit. C’est un effort qui s’apparente le plus souvent à une forme de violence. Je ne m’en tire que lorsque je suis vraiment sûr de moi. Sinon, ce n’est pas la peine d’essayer.
Je m’y prélasse. Je m’y abandonne. Néanmoins, je ne m’y perds jamais trop. C’est un royaume que je connais par cœur. C’est bien ça qui me permet d’y être si bien.
Mon lit, c’est le confort de ma pensée. J’y dors du sommeil dogmatique qui n’est dérangé que par quelques doutes. Or, lorsqu’ils m’assaillent, je me retourne en enfouissant la tête dans l’oreiller.
Je me couche dans la certitude et j’aimerai y rester toute ma vie. Pourtant, il faut avouer que j’ai longtemps été fatigué de l’existence. Toutefois, depuis que je suis parvenu à m’éveiller, je ne supporte plus de m’y prélasser.
Mon lit s’appelle certitude. Cependant, la vie m’appelle. Je suis la curiosité.
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