C'était un 5 juin. Natalia Pavoine s'en souvient comme si c'était hier. Habitant jusqu'ici à Kiev, elle avait été déportée au camp de Buchenwald par les forces allemandes qui avaient envahi son pays, l'Ukraine alors sous domination soviétique. Elle n'aura plus de nouvelles de sa famille.
Là-bas, elle aura vécu l'horreur. La sous-alimentation, des travaux pénibles, la soif, la faim. Aujourd'hui encore, il lui est difficile d'en parler. "C'est très dur vous savez", dit-elle souvent avec cet accent qui lui vient de sa patrie natale.
En 1945, elle partira s'installer en France avec son mari. Elle réside aujourd'hui à Guichen en maison de retraite et a accepté de livrer son témoignage à Radio Laser.
Là-bas, elle aura vécu l'horreur. La sous-alimentation, des travaux pénibles, la soif, la faim. Aujourd'hui encore, il lui est difficile d'en parler. "C'est très dur vous savez", dit-elle souvent avec cet accent qui lui vient de sa patrie natale.
En 1945, elle partira s'installer en France avec son mari. Elle réside aujourd'hui à Guichen en maison de retraite et a accepté de livrer son témoignage à Radio Laser.
