17 Janvier 2024
Description de l'episode
TRANSITION : Troisième volet du dépassement de soi, et surtout sa critique à travers 5 épisodes : Le syndrome de Piscou face à la morale de Baloo !
Chercher l’inconfort dans le confort. C’est peut-être ça la clé, le bon équilibre. On cherche tous à avancer. Ce serait faux d’affirmer le contraire. On espère tous s’améliorer. En en veut plus et plus encore, on en veut toujours plus.
Bien sûr, on peut être satisfait de soi. On peut apprécier l’état dans lequel on se trouve. Plus encore, par sagesse on peut espérer plus mais se dire que ce que l’on a c’est bien.
« Le mieux est l’ennemi du bien » en un sens. Cela signifie qu’en vouloir trop, peut finalement tout nous faire perdre.
Pensez donc à la folie qui s’empare du joueur. Il gagne suffisamment ; souhaite plus encore ; et en fin, il perd tous ses biens.
C’est un peu le « Syndrome de Picsou ». Néanmoins, on peut toujours y répondre par la sagesse de Baloo : « il faut se satisfaire du nécessaire ».
D’un côté, on aura donc une certaine lubris ; et de l’autre, une forme d’ascétisme ou d’épicurisme (dans sa version non-dénaturé, de fait). Ce qui me gêne un peu, c’est l’aspect extrême de ces deux versions.
A celles-ci, je proposerai un autre terme savoureux : la métriopathie. C’est, en gros, la recherche du juste milieu. J’adore ce terme. On pourrait dire aussi la « tempérance » (mais il y a « rance » dedans, alors je l’aime moins).
Ainsi, s’agissant d’argent, de l’estime de soi, et plus largement de tous les désirs de tous ordres, on pourrait employer ce type de méthode pour avancer sur le chemin d’un équilibre liant à la fois la quête du plaisir et la quête du bonheur.